On est en novembre.


Et il y a des périodes comme cela dans l'année qui sont plus difficiles à traverser que d’autres.

Pour ma part, c’était il y a presque un an.

Un an déjà que ma mémoire a vacillé, a vrillé.

Mon état d’esprit n’était pas top à cette période là.

Je me suis demandée si je ne faisais pas un baby blues.

Je sentais une tristesse abyssale m’envahir chaque jour un peu plus, m’entrainant au fin fond d’un gouffre dont je ne voyais pas le bout.

Je descendais, chaque jour un peu plus, dans mes profondeurs, dans mes douleurs, dans ces angoisses qui me faisaient peur et me faisaient craindre de devoir affronter un nouveau jour.

Mon corps se tordait de douleur. 

Empli de terreur.

Je voulais fuir.

Je voulais me cacher

J’étais terrorisée.

Le voile qui cachait ce qui était tapi au fond de ma mémoire était en train de se lever.

Un an plus tard, presque jour pour jour, c’est mon corps qui parle.

Il se tord de douleur. 

Il se crispe de manière brusque et inattendue.

Je vais bien et puis d’un coup, je me sens mal.

Mon corps se tord de douleur et veut expulser hors de moi avec force et violence ce quelque chose qui s’est inscrit en moi et qui fait mal.

Mon corps me parle.

J’ai appris à ne plus résister à ces moments que je ne maîtrisais pas.

J’ai appris à ne plus fuir ces moments où il se passe des choses qui font écho en moi, qui réveillent des émotions chez moi.

Alors, je fais une pause et je tâche de vivre ce moment, le plus en conscience possible.

Donc, je suis allée m’allonger. Je me suis reposée et j’ai écouté ce qui montait en moi.

J’ai refais le timing de ma matinée et je me suis rendue compte que j’avais encore une fois eu des propos peu amène à mon encontre. Mon juge intérieur avait encore frappé.

J’ai pris du recul et je me suis demandé:

Est ce que tu dirais la même chose à une personne à laquelle tu tiens, ou à tes enfants? Bien sûr que NON ! Alors pourquoi est-ce que tu te parles aussi mal à toi-même alors que tu ne le ferai pas pour quelqu’un d’autre?

Alors cesse de te parler aussi mal et fais preuve pour toi de la même bienveillance dont tu fais preuve pour les autres.”

Je me suis promis d’être plus attentive aux pensées et aux jugements que je porte sur moi-même.

J’ai pris une décision: d’intensifier ma pratique de la méditation.

Mon regard sur cette période anniversaire s’est apaisé.

Et mon corps a cessé de hurler.

Il a pu se reposer, se régénérer, se fortifier. En faisant face à ce qui se passait en moi.

Pour cette période anniversaire là. 

A ce moment-là, je m’en suis sentie capable.

Ce qui avait été impossible pour moi jusque-là….

ce que l’on réprime, s’imprime

ce à quoi on résiste, persiste

ce que l’on fuit, nous poursuit

ce à quoi on fait face, s’efface.”

Citation

Je médite depuis de nombreuses années mais ma pratique n’était pas régulière

J’ai repris, puis arrêté, puis repris puis arrêté, me demandant parfois si ça m'aidait réellement.

Même si je suis convaincue des effets positifs de la méditation sur le cerveau, sur la concentration, sur la prise de recul par rapport à ses pensées, impossible pour moi de continuer.

Et puis, cet été, j’ai eu un déclic.

Je me suis dit que le seul moyen d’y arriver, c’était de préserver.

Et qu’il me fallait, absolument, ne plus me laisser dépasser par ces flots de pensées qui m'envahissent particulièrement lors de périodes anniversaires et qu’il me fallait ARRÊTER DE M’IDENTIFIER À MES PENSÉES.

Est ce que vous aussi, vous avez du mal à vivre l’approche de certaines dates anniversaires d’une expérience traumatique?

Est ce que vous aussi, vous avez un juge intérieur qui critique tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, en dénigrant systématiquement vos actions et en anticipant le pire pour l’avenir?...

Pour ma part, j’ai expérimenté la méditation de pleine conscience avec les vidéos sur youtube de Christophe André.

Je reste blottie bien au chaud au fond de ma couette, pour un moment cocooning où je me sens en sécurité et petit à petit, ça passe.

C’est de moins en moins dur à traverser.

Lentement, mais sûrement.

Le cerveau a pour fonction de nous garder en vie, et il se base sur nos expériences passées et forme des projections sur notre futur.

C'est cela qui peut parfois nous empêcher de vivre dans le moment présent.

Car c’est là que se déroule la vie, dans l'instant présent.

Eckhart Tollé parle très bien de cela dans son livre “Le pouvoir de l’instant présent”

De nombreuses applications permettent de débuter l’expérience de la méditation.

J’ai utilisé Petit Bambou pendant de nombreuses années et là je vais tester Headspace en version gratuite pour voir ce que cela donne dans un premier temps.

J’ai regardé sur Netflix le guide Headspace sur la méditation, qui est clair et très explicatif sur les effets positifs de la méditation et “Loin du stress” avec Matthieu Ricard qui nous partage sa vision de la méditation comme un outil aidant au quotidien dans nos vies modernes anxiogènes.

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